• Le pourcentage de vérification microscopique, estimé par localisation cancéreuse, permet de se comparer à des valeurs attendues établies en fonction des pratiques et possibilités diagnostiques actuelles en Europe de l’Ouest. L’obtention de valeurs observées élevées confirme l’obtention de certitudes histologiques pour les déclarations des cas.
  • Le nombre moyen de sources par cas doit tendre à être supérieur ou égal à 3. Par principe, plus le nombre de déclarants est élevé, meilleure est la couverture du département, en même temps que le recoupement des données permet d’assurer un gain en qualité de l’information.
  • Le rapport mortalité/incidence est estimé pour chaque localisation tumorale et est comparé à celui observé sur l’ensemble des registres français (FRANCIM). Le Registre doit être capable de localiser plus (ou autant) de tumeurs qu’il n’y a de décès, en sachant qu’il existe un décalage dans le temps entre l’incidence et la mortalité. Un rapport mortalité/incidence peut être supérieur à 100% car les personnes qui décèdent d’un cancer une année donnée ne sont pas forcément les mêmes que celles chez qui le diagnostic a été posé au cours de la même année (en fonction du délai de latence entre le diagnostic et le décès). Il est aussi possible qu’il y ait une sous-déclaration des nouveaux diagnostics de cancers (cas incidents), ou au contraire, une sur-déclaration des décès pour un cancer donné (par exemple : une métastase pulmonaire ou hépatique peut être comptabilisée comme cancer primitif dans les certificats de décès).
  • L’évolution de l’incidence par localisation tumorale est comparée aux observations nationales (estimations du réseau FRANCIM, tendances observées par l’Assurance Maladie, etc.).