Epidémiologie du cancer en Loire-Atlantique. Période 2016-2018

En moyenne chaque année, 8180 nouveaux cas de cancer (7168 tumeurs solides et 1012 hémopathies malignes) ont été diagnostiqués en Loire-Atlantique au cours de la période 2016-2018, dont 3618 chez les femmes et 4562 chez les hommes. Le taux d’incidence standardisé est de 269/100 000 chez les femmes et de 380/100 000 chez les hommes. Après une forte augmentation, le taux d’incidence des cancers chez les hommes est en baisse depuis 2007 et s’est stabilisé chez les femmes depuis 2009. Toutefois, le taux d’incidence reste supérieur à l’estimation nationale chez les hommes.

Au cours de la même période, la maladie cancéreuse a été responsable de 3169 décès par an, dont 1345 chez les femmes et 1824 chez les hommes. Le taux de mortalité standardisé est de 74/100 000 chez les femmes et de 133/100 000 chez les hommes. Malgré une tendance à la baisse similaire à celle observée au niveau national, le taux de mortalité observé en Loire-Atlantique reste supérieur à l’estimation nationale chez les hommes.

Les cancers les plus fréquents sont, comme au niveau national, le cancer du sein chez les femmes et le cancer de la prostate chez les hommes, puis les cancers du côlon-rectum, du poumon et les lymphomes non hodgkiniens.

Par rapport à la moyenne française, une incidence plus élevée persiste en Loire-Atlantique pour les cancers liés à l’alcool (oesophage, foie) chez les hommes, malgré une diminution progressive de l’incidence comme au niveau national. Une surincidence est également observée pour le mélanome de la peau, possiblement en lien avec le développement important des pratiques de dépistage en Loire-Atlantique, et pour les lymphomes non hodgkiniens (sans explication étiologique à ce jour).

Des évolutions défavorables et préoccupantes de l’incidence, similaires aux tendances nationales, sont observées : augmentation majeure de l’incidence des cancers du poumon chez les femmes en lien avec l’augmentation du tabagisme, et des cancers du pancréas chez les hommes et les femmes, sans facteur de risque clairement identifié.

A l’inverse, l’incidence est en baisse pour le cancer de la thyroïde et chez les hommes pour les cancers du poumon et de la plèvre.

 

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